• 100 ans du génocide des chrétiens arméniens par l’islam...

    100 ans du génocide des chrétiens arméniens par l’islam, et la Turquie donne des leçons de morale

    armenian-genocide-02-jpg

    1,2 million de chrétiens arméniens ont été massacrés en une seule année, entre 1915 et 1916, dans l’ex Turquie islamique alors Empire ottoman.

    Parce qu’il s’agit d’un génocide commis par la religion de paix et d’amour contre des chrétiens, l’ONU refuse encore et toujours de le reconnaitre.

    Mais à l’occasion du centenaire de l’un des trois plus importants récents massacres de l’histoire de l’homme avec le nazisme et le communisme, seul le nazisme est largement reconnu pour son idéologie de mort, tandis que le communisme est entourée de tous les soins pour le protéger de son passé de mort, et l’islam continue ses massacres.

    L’universitaire spécialiste de l’Arménie, Michel Marian, espère que le centenaire sera l’occasion d’une reconnaissance du génocide par la communauté internationale.

    Je crois qu’il s’illusionne. Il suffit de contempler l’indifférence du monde face au massacre de 200.000 syriens, qui rachète sa bonne conscience en réclamant une enquête internationale lorsqu’un jeune activiste palestinien est blessé par le policier israélien qu’il tentait de poignarder.

    Entre le printemps 1915 et le printemps 1916, les deux tiers de la population chrétienne arménienne de l’Empire ottoman a été méthodiquement massacrée, soit 1,2 million de personnes, rappelle Michel Marian qui précise que si les hommes ont été sauvagement tués, les femmes sont mortes d’épuisement ou ont été forcées de se convertir à l’islam. La religion de paix ne change pas.

    La France a tardé à reconnaitre le génocide arménien, mais a fini par le faire en 2012.

    • Le 2 juillet 1985, une sous-commission de l’ONU pour la prévention des droits de l’homme et la protection des minorités publie un rapport qualifiant le massacre des Arméniens de génocide.
    • Le Parlement européen (18 juin 1987), le Conseil de l’Europe (déclaration écrite de l’Assemblée parlementaire le 24 avril 1998) et le Parlement du Mercosur (19 novembre 2007) reconnaissent le génocide.
    • 12 septembre 1984 : la Chambre des représentants des États-Unis décrète le 24 avril 1985 « Journée nationale du souvenir de l’inhumanité de l’homme pour l’homme » en mémoire de toutes les victimes d’un génocide et en particulier du « million et demi de personnes d’ascendance arménienne victimes du génocide commis en Turquie entre 1915 et 1923.
    • 1995 : la Douma russe reconnait le génocide arménien le 14 avril
    • 1996 : le parlement grec reconnaît le génocide le 25 avril
    • 11 juin 1996 : la Chambre des représentants des États-Unis limite l’aide à la Turquie à moins que celle-ci 1° reconnaisse, « comme les États-Unis, les atrocités commises contre les Arméniens de l’empire ottoman de 1915 à 1923 » ; 2° « prenne toutes les mesures nécessaires pour honorer la mémoire des victimes du génocide arménien.
    • 26 mars 1998: le Sénat de Belgique « invite le gouvernement turc à reconnaître la réalité du génocide arménien perpétré en 1915 par le dernier gouvernement de l’empire ottoman. »
    • 29 mars 2000 : le parlement de Suède utilise dans un rapport le terme de génocide. Il rejète cependant une résolution appelant à reconnaître le génocide.
    • 11 mai 2000 : le parlement libanais a reconnu le génocide à la quasi unanimité.
    • 10 novembre 2000 : le Vatican reconnait une première fois le génocide.
    • 17 novembre 2000 : le parlement italien a reconnu le génocide.
    • 27 septembre 2001 : le Vatican reconnait une seconde fois le génocide.
    • la France a officiellement reconnu le génocide arménien par la loi du 29 janvier 2001 mais sans spécifier l’auteur. Peu avant sa mort, le doyen Georges Vedel avait signé un article dans lequel il considérait cette loi comme anti-constitutionnelle, argumentation fondée sur une critique des lois mémorielles.
    • 13 mars 2003 : le Conseil national suisse rejette un texte dans ce sens, puis adopte un postulat de reconnaissance du génocide le 16 décembre 2003, contre l’avis du Conseil fédéral.
    • 2004 : l’Argentine (31 mars) ; les Pays-Bas (21 décembre) ; la Slovaquie (30 novembre) ; le Canada (21 avril) reconnaissent à leur tour.
    • Un monument en souvenir des victimes du génocide arménien est érigé à Bruxelles.
    • 2005 : la Pologne (19 avril) reconnait le génocide.
    • la Douma d’État de la Fédération de Russie (22 avril) prend une résolution demandant la reconnaissance du génocide par toute la communauté internationale.
    • 28 septembre 2005 : le Parlement européen appelle la Turquie à reconnaître le génocide des Arméniens, considérant « cet acte comme un préalable à l’adhésion à l’Union européenne ».
    • 15 juin 2005 : le Bundestag (parlement fédéral de l’Allemagne) accepte une résolution condamnant les massacres contre les Arméniens dans l’empire ottoman sans utiliser le mot « génocide ».
    • le Venezuela (14 juillet 2005) ; la Lituanie (15 décembre 2005), reconnaissent à leur tour le génocide.
    • 12 octobre 2006 : l’Assemblée nationale française adopte, en première lecture, avec cent six voix pour et dix-neuf contre, une proposition de loi qui punit sévèrement la négation du génocide arménien. Ce vote suscite un tollé en Turquie. Le lobby turc en France fait bloquer la loi en 2008 par le gouvernement avant son passage au Sénat.
    • le 4 mai 2011, une exception d’irrecevabilité est présentée au Sénat par Jean-Jacques Hyest, toujours sous les manœuvres du lobby turc, et est adoptée. La proposition de loi ne sera pas soumise au vote au Sénat.
    • le 5 juin 2007, le Sénat chilien adopte à l’unanimité une résolution reconnaissant le génocide arménien et demande au gouvernement chilien de soutenir un rapport de 1985 d’une sous-commission des Nations Unies décrivant ce crime contre l’humanité comme un exemple clair de génocide.
    • le 10 octobre 2007, la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants des États-Unis approuve, par vingt-sept voix pour contre vingt-et-une voix contre, une résolution qualifiant de génocide la mort de centaines de milliers d’Arméniens en Turquie en 1915, contre l’avis de George W. Bush et malgré l’hostilité d’Ankara. Le texte n’a pas été envoyé à la Chambre pour un éventuel vote en séance plénière.
    • en janvier 2010, les parlements d’Écosse (37 voix contre 13) et d’Irlande du Nord (votée à l’unanimité des présents) votent une motion générale reconnaissant le génocide arménien. Cette motion stipule : « Notre Assemblée… condamne sans réserves la négation ou le dénigrement de la mémoire de la Shoah, tout autant que le génocide des Arméniens et des Assyriens de 1915 en Turquie, et la politique de haine et de division qui a conduit à ces deux événements. »
    • le 27 janvier 2010, le Premier Ministre du Pays de Galles reconnaît le génocide arménien lors de la journée commémorative de l’Holocauste.
    • le 26 février 2010, le Parlement de Catalogne (Espagne) adopte à l’unanimité une résolution reconnaissant le génocide arménien.
    • une résolution de la commission américaine des Affaires étrangères reconnaît le génocide arménien le 4 mars, mais la reconnaissance n’a pas encore force de loi.
    • le parlement de Suède adopte le 11 mars une résolution reconnaissant les génocides de 1915, dont le génocide arménien.
    • le 22 décembre 2011, l’Assemblée nationale française adopte le projet de loi sur la « Répression de la contestation de l’existence des génocides reconnus par la loi ». Bien que portant sur tous les génocides, les débats des députés ont surtout concerné le génocide arménien.
    • le 26 décembre 2011, une commission parlementaire israélienne examine un texte reconnaissant le génocide arménien.
    • le 23 janvier 2012, le Sénat français adopte le texte voté par l’Assemblée nationale en décembre 2011 par 127 voix contre 86. Le texte prévoit de punir la négation d’un génocide d’un an d’emprisonnement, d’une amende de 45 000 euros ou des deux à la fois. Cette loi est jugée contraire à la constitution par le Conseil constitutionnel le 28 février 2012.
    • le 18 août 2013, le Président égyptien par intérim reconnait le génocide des Arméniens.
    • le 30 janvier 2014, le président syrien, Bachar El Assad reconnait le génocide des Arméniens, tandis que les massacres font rage dans son pays.
    • le 27 février 2014, le président géorgien, Guiorgui Margvelachvili se recueille au mémorial de Tsitsernakaberd avec sa délégation officielle lors d’une visite d’état, avant de planter un arbre en hommage.
    • le 30 novembre 2014, les deux chambres du Parlement bolivien reconnaissent le Génocide arménien.
    • le 19 mars 2015, le président israélien Reuven Rivlin reconnait le génocide arménien lors de son discours à propos des 70 ans de la libération d’Auschwitz à la tribune de l’ONU.
    • le parlement syrien reconnait le génocide arménien le 19 mars 2015.

    Moralement, une chose me gêne autant que l’éclipse du génocide d’autres peuples par celui de 6 millions de Juifs, et c’est le mutisme des dirigeants internationaux quand les antisémites mentent et prononcent le mot génocide, pour les palestiniens.

    Une autre chose est le silence sur cet autre génocide commis par les musulmans ottomans à la même période, celui des assyriens (ou araméens ou chaldéens ou syriaques) lors de la Première Guerre mondiale. Les forces ottomanes et kurdes, entre 1914 et 1920 massacrèrent entre 270 000 750 000 chrétiens.

    Celui de l’Hindi Kouch, le génocide de 80 millions d’indiens par l’islam,

    Et bien entendu celui du Rwanda dont Alain Juppé ne pouvait pas ignorer les préparatifs, sauf à réécrire l’histoire…

    Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

    Comme diraient certains: "il ne faut pas faire d'amalgame" entre mentir et refuser les vérités !


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :