• Peut être une image de texte qui dit ’Flash JO de Paris 63% des Français ne veulent pas qu'Aya Nakamura chante. 73 % estiment qu'elle ne représente pas la France. OCCIDENTIS’


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  • Aurélien Saintoul, député LFI et commissaire politique.

    C’est le député LFI dont on parle le plus, ces derniers jours. Âgé de 35 ans, député des Hauts-de-Seine, Aurélien Saintoul est à l’origine de la commission d’enquête parlementaire sur l’attribution des fréquences de la TNT. Il en est également le rapporteur, c’est dire si ce rôle le met, depuis un mois, sous les feux de la rampe, propulsant en pleine lumière celui qui est aussi secrétaire de la commission nationale de la Défense et des forces armées.

    D’où vient-il ? Ce professeur agrégé de lettres classiques, passé par les bancs des classes préparatoires du prestigieux lycée Louis-le-Grand, est en 2017 le suppléant de la candidate communiste Yasmine Boudjenah pour les Hauts-de-Seine. Celle-ci ayant échoué à la députation, Saintoul remplit les offices de collaborateur parlementaire de Bastien Lachaud (LFI) jusqu’en 2022. Il est également élu conseiller municipal de Montrouge sur une liste soutenue par tous les partis de gauche, EELV, Génération.s et LFI en 2020. En 2022, il bat la candidate sortante LREM et est élu député. On peut sans trop s’avancer affirmer que la gauche la plus radicale coule dans ses veines et qu’il porte son idéologie en bandoulière.

    Il se fait remarquer en 2023 lors du débat parlementaire sur la réforme des retraites en traitant le ministre du Travail de l’époque, Olivier Dussopt, d’« imposteur » et d’« assassin ». Puis en traitant Gérard Larcher d’être « grossier, inepte » lorsque celui-ci avait intimé à Jean-Luc Mélenchon, par ondes interposées, de « fermer sa gueule ». Un assaut d’élégances oratoires qui colle bien à l’époque. On conviendra, à la décharge de Saintoul, que les bancs de l’Assemblée nationale en ont vu d’autres.

    Où l'on parle... du cardinal Sarah !

    Mais c’est véritablement le lancement de la commission d’enquête sur l’attribution des fréquences de la TNT qui lui permet de se révéler : les téléspectateurs des auditions des stars et patrons du groupe Canal+ ont découvert, sans doute un peu ébahis, un personnage somme toute falot, au phrasé lénifiant, avachi ostensiblement sur son pupitre pendant l’audition de Vincent Bolloré – pour montrer le peu de cas qu’il fait du capitaine d’industrie, sans doute – mais dont le ton volontiers inquisiteur n’a échappé à personne. De cette commission d’enquête il entendait bien faire une instruction à charge, même s’il a au préalable prétendu le contraire dans les colonnes du Parisien : « Ce ne sera pas un match de boxe. Nous allons essayer d’établir des faits sur un sujet fondamental », avait-il promis. Ce qui laissait Philippe Ballard, député RN et ancien journaliste chez LCI, légèrement dubitatif : « Ça va être sport. […] les Insoumis et les écologistes sont dans une croisade » contre CNews et « vont essayer de se faire passer pour les chevaliers blancs. »

    Dès les premières questions, l’audition glisse vers l’interrogatoire, le ton se veut inquisiteur, les questions sont parfois fort éloignées du but de la commission (l’attribution des fréquences de la TNT) et franchissent allègrement la frontière de la vie privée des auditionnés. On avouera que la question posée à Vincent Bolloré « Selon Le Monde, vous auriez rencontré madame Saporta aux obsèques de Pal Sarkozy ; à cette occasion, votre conversation avec elle portait-elle sur le cardinal Sarah ? » est plutôt incongrue, de même que l’insistance sur ce sujet : « Mais est-ce bien le sujet de la conversation qui a eu lieu ? Il n’y a pas eu de conversation ? Vous n’avez fourni aucune directive à madame Saporta à cette occasion ? » La réponse du milliardaire breton tombe, définitive : on ne parle « pas dans une église et je n’ai jamais parlé de ma vie à madame Saporta, à part ce moment où on me l’a présentée ».

    « Et sinon, la TNT ? », serait-on tenté d’ajouter

    On passera tous les commentaires et expressions méprisantes du rapporteur, notamment vis-à-vis de « l’armée mexicaine de CNews » et du « bla-bla-bla » jeté à Laurence Ferrari. Mais ce qui ressort de l’audition est la manifestation éclatante de ce défaut bien français et particulièrement répandu dans les rangs de La France insoumise : la haine viscérale des riches, la jalousie mauvaise face au succès, la méconnaissance et le mépris de l’entrepreneuriat. Saintoul n’a-t-il pas lui-même avoué, sur LCP : « Ce dont il est question, ce n’est pas de la liberté en général mais de la liberté des riches » ?

    Quand Saintoul demande le salaire de Maxime Saada, président du directoire du groupe Canal+, il conclut la réponse d’un grinçant et inutile : « On aimerait connaître une telle politique d’austérité. » Quand Vincent Bolloré, pour expliquer ce qui selon lui fait le succès et la longévité du groupe Canal, affirme que « je leur donne à tous, je crois, la stabilité et le goût d’entreprendre », on sent bien qu’il s’adresse à un sourd. Et quand, enfin, évoquant avec Cyril Hanouna le montant des amendes que ce dernier a fait infliger à C8, il ne peut s’empêcher de commenter : « Je peux aussi suggérer respectueusement que vous pensiez à réduire éventuellement votre salaire. Je pense qu’il y a un petit peu de marge, et vous ne priveriez pas le public d’émissions de qualité. »

    Saintoul parvient enfin - véritable tour de force - à faire bondir le président de la commission d’enquête, Quentin Bataillon (Renaissance) : « Je ne suis pas sûr que cette précision était vraiment utile. […] ce type d’attaque personnelle n’est pas utile, vous le savez par expérience. Ça ne met jamais les auditionnés ni les autres membres de la commission dans de bonnes dispositions pour continuer, donc la parenthèse sur le salaire, ce n’est pas forcément utile. » Pas utile, mais très révélateur.

    Marie d'Armagnac

    Source : http://bvoltaire.fr

     


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  • Algérie: quand la junte militaire touche le fond .

    Le président Abdelmadjid Tebboune et le chef d'Etat-major Saïd Chengriha.

    Revue de presse 

    Le régime algérien actuel, ou ce qui en tient lieu, a atteint ces derniers jours un degré de décadence absolue, si tant est qu’il n’ait jamais connu la moindre once d’apogée. Sa décision puérile et contre-productive d’ouvrir une prétendue «représentation du Rif en Algérie» est tout simplement un acte que ne peuvent commettre que des aliénés mentaux de la trempe du duo haineux Chengriha-Tebboune. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Akbar.

     

    Dans l’éditorial de son édition du mercredi 6 mars, le quotidien Al Akhbar estime que la décadence morale et diplomatique de la junte algérienne a atteint le plus bas degré de la bassesse, à tel point qu’on ne peut savoir si la folie de ce régime que le destin a voulu, malheureusement, que son pays soit le voisin géographique du Royaume du Maroc, est curable ou non.

    En effet, le duo Chengriha-Tebboune ne s’est pas seulement suffi d’avoir déclenché unilatéralement une crise profonde avec le Maroc en rompant coup sur coup, durant les derniers mois de l’année 2021, les relations diplomatiques entre les deux pays, en mettant fin au contrat de fourniture de gaz naturel au Maroc à travers le gazoduc Maghreb-Europe et en fermant l’espace aérien aux avions marocains. Le régime de séniles en rajoute aujourd’hui, toute honte bue, en passant à des actes puérils qui exhalent la haine et l’agressivité gratuites.

    Le plus grave dans cette décadence morale et diplomatique de l’actuel régime algérien, c’est que ses prédécesseurs, qui ont eux aussi toujours soufflé le chaud et rarement le froid à l’égard du Maroc, agissaient de façon allusive et à travers des déclarations, inamicales certes, mais mesurées.

    Or, le duo Chengriha-Tebboune est tellement démunie de vision et complètement aveuglé par sa haine du Maroc, qu’il ne distingue pas, écrit Al Akhbar, entre les couleurs des lignes, et particulièrement celles rouges, à ne pas dépasser sous aucun prétexte.

    C’est pourtant ce que vient de commettre la Mouradia en prenant une décision caricaturale à travers l’ouverture de ce qu’elle appelle la «représentation du Rif en Algérie», exhibant pour cette occasion théâtrale une poignée de traitres qui se comptent sur les doigts d’une seule main.

    Cet acte constitue un dangereux précédent et mérite une réponse ferme de la part du Royaume, surtout que ce dernier n’a jamais accepté l’ouverture sur son sol d’un bureau du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), que de nombreux pays ont accueilli à bras ouverts. Mieux, dans un discours officiel, le roi Mohammed VI a assuré l’Algérie que le Maroc ne sera jamais la source d’un quelconque mal dirigée contre elle.

    Mais grande est la différence entre un pays sans foi ni loi dans ses rapports avec ses voisins et un Royaume multiséculaire qui a des coutumes et principes respectueux des relations internationales.

    En attendant que l’Algérie trouve des dirigeants qui la sauveront de sa folle voyoucratie actuelle, le Maroc continuera à tirer les dividendes des agissements irresponsables du régime algérien. Tout comme il a renforcé son unité nationale face au séparatisme du Polisario que l’Algérie héberge, finance et arme depuis environ 50 ans, le Maroc trouve aujourd’hui une nouvelle occasion de renforcer davantage son front intérieur en vue de la défense de son intégrité territoriale et la légitimité de ses institutions.

    Par Mohamed Deychillaoui

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  • Macron, un peu jeune pour faire déjà du Biden...


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  • communistes

    Quand les communistes faisaient la chasse aux résistants .

    Les commémorations marquant le 80e anniversaire de la libération de la France vont commencer à partir du 6 juin 2024, date anniversaire du débarquement des forces alliées sur notre sol. Une bonne occasion de rappeler certains faits qui ont toutes les chances d’être ignorés.

    A partir de 1944, il apparut de plus en plus nettement que, forts de la prévisible défaite allemande, les communistes envisageaient déclencher une insurrection à la faveur de la Libération de la France. Le général Revers, chef de l’Organisation de résistance de l’armée (ORA) écrit en mai de cette même année : « Je constate une impressionnante progression de l’emprise communiste sur les organes de commandement de la Résistance d’une part, les FFI d’autre part. (1) Alexandre de Marenches, qui fut à la tête des services secrets, précise : « Lorsque la 2e Division blindée a fait son entrée à Paris, le 25 août 1944 (…) nous étions à quarante-huit heures de la prise du pouvoir par un soviet parisien. » (2)

    La tentation était grande, pour les révolutionnaires formés à l’école du marxisme-léninisme, de liquider préventivement les futurs adversaires d’une république soviétique française.

    Une tentation qui avait déjà commencé de prendre corps comme le confirme l’historien Pierre de Villemarest, résistant actif dès l’automne 1940 à Libération-Sud et ancien chef de groupe franc au Vercors : « Nous n’avons pas oublié que, dans une dizaine de départements, des maquis ou  ‘réseaux de soutien’ des ‘Groupes francs’ de l’Armée secrète ou de l’ORA furent poursuivis simultanément par les tirs communistes et allemands. » (3)

    Le colonel R. du Jonchay, ancien chef d’état-major de l’Armée secrète (AS) dans le Limousin, se souvient, lui, d’avoir eu entre les mains une circulaire de mars 1944 destinée aux FFI-FTP de Bretagne annonçant le débarquement allié pour juin et prescrivant d’avoir à faire disparaître d’ici-là tous les chefs non-communistes, notamment en « mettant en mouvement la Gestapo » (4). Dans le Limousin, toujours à propos des communistes, le colonel du Jonchay note : « Pour le malheur des habitants, l’AS cédera la pas aux FTP communistes dans la région de Limoges. Il m’est loisible, pour la première fois et non la dernière, de voir des chefs militaires de la Résistance arrêtés et remplacés aussitôt par des chefs communistes. Le contraire, par contre, ne s’est pour ainsi dire jamais vu. Les communistes prétendent que leur organisation clandestine les met à l’abri des arrestations. Qu’ils ne poussent pas les choses trop loin et ne prennent pas les chefs militaires pour des naïfs : nous savons comme eux que la Gestapo ne néglige pas les dénonciations anonymes et n’est-il pas tentant dans ces conditions de dénoncer à la Gestapo ceux d’entre eux dont ils désirent prendre la place ? » Et encore : « Sur dénonciation, ils font arrêter les résistants non-communistes. Dans les maquis, ils usent d’un autre procédé : ils font disparaître les chefs militaires et font répandre le bruit que ceux-ci ont été ‘descendus’ par leurs troupes. » (5)

    Des faits ? Citons notamment les cas du capitaine Monteil et du lieutenant Villeneuve, assassinés dans la Haute-Vienne par les FTP du « capitaine » Charlot de même que les résistants Lair et Périgord, autres responsables de l’AS. En Ardèche, le chef de bataillon de La Roque, membre de l’Armée secrète, père de huit enfants, qui commandait les chasseurs alpins à Narvik, est arrêté tandis qu’il suivait la procession de la Fête-Dieu dans son village d’Eclassan et abattu au bord d’un torrent ; comme il demandait un prêtre, le « maquisard » lui répondit : « Tu n’as pas besoin de curé pour aller chez ton bon Dieu ! » (6)

    Il faut se rappeler que dans les « maquis rouges » certains éléments se déclarent partisans de la « révolution socialiste » et n’hésitent pas à exercer la « terreur de classe » chère au théoricien marxiste italien Bordiga.

    Philippe Vilgier

    (1) R. du Jonchay, La Résistance et les communistes, France-Empire, 1968.

    (2) Ockrent/Marenches, Dans le secret des princes, Stock, 1986.

    (3) Le Spectacle du monde, janvier 1970.

    (4) Colonel R. du Jonchay, La Résistance et les communistes, op. cit.

    (5) Ibid. Beaucoup d’officiers auraient ainsi été « descendus » par les FTP, notamment dans la région de Limoges.

    (6) Le Charivari, janvier 1960. Cf également Philippe Bourdrel, L’Epuration sauvage, Perrin, 1991.

     
     

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